La vie d’après, c’est aller de l’avant : la nouvelle campagne CAP48

mercredi 23 septembre 2020

On est tous d’accord : l’année 2020 est vraiment une année pourrie. Plus de voyages, plus de fêtes, plus d’Euro, plus de spectacles, plus de projets… Nous vivons tous cette année avec beaucoup de déceptions et de frustrations…

Mais on peut aussi faire le choix d’avancer. Comme Anaïs, Louis et toutes les personnes qui ont été touchées par le handicap au cours de leur vie – c’est le cas dans 80% des situations – et qui se battent pour aller de l’avant.

Et si on prenait exemple sur leur résilience et leur détermination?
2020 ne sera pas l’année des fêtes, des voyages, des spectacles, des projets,…
2020, c’est notre année pourrie à tous. Mais, ensemble, on peut en faire l’année de la solidarité.

Aidez les associations à aller de l’avant. Leurs besoins sont particulièrement importants cette année car la crise sanitaire a généré de nouveaux besoins qui viennent d’ajouter aux besoins financiers pour des projets urgents et prioritaires comme la création de places d’accueil, l’éducation des jeunes, l’inclusion ou l’autonomie. Nous devons pouvoir être présents et y répondre comme nous l’avons toujours fait.

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La vie d’après, c’est aller de l’avant.

Anaïs : 2012, son année pourrie

J’ai commencé la danse à l’âge de 3 ans et c’est rapidement devenu indispensable pour moi. J’ai rapidement évolué et j’ai commencé à donner des cours. Mon rêve était de faire de la danse mon métier.

Ma vie a basculé le jour de mon accident, le 26 avril 2012, alors que j’avais 17 ans.

Le matin, en arrivant à l’école, le bus a roulé sur mon pied. Le médecin a rapidement dit que c’était très grave et qu’il y avait de grandes chances que je perde mon pied. L’amputation était inévitable.
J’ai eu mon accident en avril et au mois de mai se déroulait mon spectacle de danse. J’ai eu l’opportunité de sortir exceptionnellement de l’hôpital pour assister au spectacle. J’étais dans les coulisses, assise dans ma chaise roulante, et je regardais mes élèves danser. C’était très dur…

J’ai décidé de ne pas abandonner mon rêve et de me battre pour y arriver.

Après quelque temps, j’ai recommencé à danser. Malgré ma prothèse, j’arrive à faire pas mal de choses comme les autres. Ma prothèse ne m’empêche pas de danser. Au contraire, elle me pousse à aller plus loin que mes capacités. Je veux prouver aux personnes dans mon cas qu’ils peuvent faire tout ce qu’ils veulent. Donner cours me permet de transmettre ma passion et ma volonté. Je pense apporter quelque chose de différent à mes élèves. J’ai voulu être maman assez jeune parce que quand quelque chose comme cela nous tombe dessus dans la vie, on a envie d’en profiter et de donner un maximum. C’est magique de voir ma fille prendre ma prothèse et la mettre à sa jambe, comme sa maman. Pour elle, on est identiques parce qu’elle m’a toujours vue comme ça. Je suis contente de voir tout ce que j’ai pu faire depuis mon accident. Au début, j’ai eu beaucoup de difficultés, mais grâce à la passion, je suis passée au-dessus de tout cela. La vie nous réservera toujours des surprises, mais je vis le présent, j’oublie le passé, et j’avance vers le futur.

Comme Anaïs, malgré la crise sanitaire qui nous touche tous, nous pouvons décider d’aller de l’avant et de faire de 2020 une année exceptionnelle de solidarité. Pour aider les associations, faites un don à CAP48

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Louis : 2012, son année pourrie

Durant mon adolescence, ma vie se résumait à l’école et au sport. Poussé par mon papa, j’ai participé à mes premières courses cyclistes à l’âge de 8 ans et j’ai immédiatement été passionné par ce sport.

Le vendredi 13 avril 2012, à 16 ans, je suis parti en contre-la-montre et je suis entré en collision avec une camionnette garée sur le bas-côté de la route.

Une fois à l’hôpital, je réalise immédiatement que je ne sens plus mes jambes. L’accident a causé, parmi d’autres blessures, une fracture de la colonne. Après une opération et une semaine aux soins intensifs, j’arrive en rééducation où l’on m’annonce les séquelles. À ma question « Est-ce que je pourrais remarcher ? », la réponse du médecin est sans équivoque : « non ».

C’était le début de ma deuxième vie.

Les mois qui ont suivi ont eu pour objectif de réapprendre à vivre. J’étais jeune, insouciant, j’avais un chouette voisin de chambre et j’ai eu la chance de tomber sur une équipe médicale jeune. Après trois mois, je suis parti au CTR de Bruxelles où l’on m’a appris à me débrouiller seul et à manier la chaise. Une période plus compliquée mais qui m’a fait grandir. A mon retour à l’école, les débuts ont été compliqués à cause du regard des autres mais cela m’a obligé à assumer qui j’étais : un ado avec un handicap, mais avant tout un simple gars, comme les autres.

Une fois mon diplôme de communication en poche, j’ai eu envie de me lancer un défi sportif. Lors d’une journée organisée par la Ligue Handisport Francophone, j’ai découvert l’aviron. J’ai participé à une course internationale où je me suis hissé à la 10ème place ! C’est à partir de ce moment que je suis devenu sportif de haut niveau. Depuis trois ans, je m’entraine pour performer sur les courses internationales, avec comme meilleur résultat une 11ème place aux mondiaux et une médaille de bronze en coupe du monde. En parallèle, je ne voulais pas abandonner le milieu du journalisme et des médias. L’un de mes plus grands rêves est de commenter les courses cyclistes. Je travaille actuellement à la télé régionale de Namur, où j’effectue des reportages sportifs et où je fais mes premières armes en tant que commentateur. Ma vie a toujours tourné autour du sport et il fera toujours partie de moi, mais depuis mon accident et mes études, je me tourne beaucoup plus facilement vers les gens. Parce qu’au final, partager, c’est le plus important.

Si Louis peut aujourd’hui s’épanouir à travers ses projets sportifs et ambitionner des performances de haut niveau, comme les grands athlètes valides, c’est grâce à des associations favorisant le handisport et au projet CAP sur le Sport de CAP48.

Pour que ces projets se développent et permettent aux personnes handicapées de se dépasser à travers le sport, et d’être de vraies sources d’inspiration pour d’autres, il est important de les soutenir.

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